Les 03 bonnes raisons d’externaliser à Madagascar
Madagascar est aujourd’hui une destination offshore de premier choix. En effet, nombreuses sont les entreprises européennes qui choisissent désormais la Grande Île pour réaliser un projet BPO. Force est de constater que Madagascar est une juridiction propice au développement des activités offshores. Son économie présente un climat des affaires rentabilisant, mais surtout un potentiel humain hors pair en Afrique et dans la zone Océan Indien.
Madagascar privilégie tout ce qui est lié de près ou de loin aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
Les instituts de formation aux métiers du web et du maniement des outils relatifs aux NTIC sont extrêmement sollicités à Madagascar, à tel point que 5000 diplômés débarquent sur le marché de l’emploi chaque année. Même l’Etat malgache a compris les enjeux économiques liés aux NTIC et à l’outsourcing. Diverses réformes ont même été mises en place par le gouvernement dans l’objectif d’optimiser l’externalisation offshore à Madagascar.
En outre, la Grande Île est dotée de deux principaux câbles fibres optiques permettant une connexion à très haut débit au réseau internet à l’échelle internationale. C’est pour cela qu’elle est qualifiée de meilleure connectivité d’Afrique. En effet, Madagascar dispose d’un câble EASSY de 10500 kilomètres permettant une vitesse de connexion d’une capacité d’1,4 Tb/seconde. Il y a également le câble LION long de 1800 km et offrant une capacité de connexion d’1,3 Tb/seconde. A cela s’ajoute la fibre optique TELMA qui permet une capacité de connexion allant jusqu’à 100Mb/seconde sur la totalité de la couverture du réseau au niveau national, et d’une capacité de 6Mb/seconde connecté au réseau international.
Externaliser à Madagascar c’est accéder à une main d’œuvre de qualité à un coût abordable
Des études menées sur la base des salaires annuelles démontrent clairement qu’externaliser à Madagascar revient nettement moins cher que de recourir à des compétences équivalentes dans d’autres juridictions offshores comme l’île Maurice ou la Tunisie. En effet, la main d’œuvre malgache présente le meilleur rapport qualité-prix. Elle permet aux décideurs de faire jusqu’à 60% d’économies sur investissement. Prenons l’exemple de l’externalisation digitale et comparons les salaires à Madagascar et en France.
Métier : Webmaster
Salaire annuel en France : 32.000 euros
Salaire annuel à Madagascar : 12.000 euros
Métier : Intégrateur web
Salaire annuel en France : 28.000 euros
Salaire mensuel à Madagascar : 900 euros
Métier : Chef de projet web
Salaire journalier en France : 350 euros
Salaire mensuel à Madagascar : 1000 euros
Métier : Administrateur de système informatique
Salaire annuel en France : 32.000 euros
Salaire mensuel à Madagascar : 800 euros
Métier : Développeur web
Salaire mensuel en France : 5000 euros
Salaire mensuel à Madagascar : 1150 euros
Métier : Community manager
Salaire journalier en France : 275 euros
Salaire mensuel à Madagascar : 750 euros
Métier : Designer web
Salaire journaliser en France : 300 euros
Salaire mensuel à Madagascar : 950 euros
Si l’on fait le calcul, la différence entre la plupart des salaires susmentionnés peut générer 50 à 70% d’économies, charges non comprises, à compétences parfaitement égales.
Madagascar a une bonne position géostratégique et une capacité linguistique parfaitement appropriée
A pourtant près de 9000 kilomètres de l’Europe, la Grande Île est parfaitement qualifiable de juridiction offshore idéale en tenant compte de sa position géostratégique. En effet, Madagascar est à peine à une heure de décalage horaire avec la France en été, et à deux heures en hiver. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les multinationales françaises sont les plus nombreuses à recourir à l’externalisation de service à Madagascar, notamment du service relation-client.
Une autre raison évidente d’externaliser à Madagascar est son héritage historique et culturel très rapproché avec l’Hexagone. Les Malgaches maîtrisent à la perfection la langue française tant à l’oral qu’à l’écrit. D’ailleurs, à Madagascar, l’on s’imprègne de la langue française dès son plus jeune âge. De plus, depuis 1960 à ce jour, le Français est la langueofficielle de l’enseignement et de l’administration dans le pays.